Tokyo II
Quartier Sanjuku
Ecole Maternelle secteur 5
Avril, le mois de floraison des cerisiers.
Une grande agitation dans la petite cour de l'école, tout les enfants tourne autour d'un cerisier en chantant des hymnes dont ils ignorent le sens, chacun rit, chante, danse, c'est une grande fête, la renaissance.
Dans un coin de cette cour reste seule une petite fille, assise en tailleur occuper à jouer avec deux petits scarabées, occuper à les faire se combattre, le perdant mourra de la main de la petite, le gagnant survivra encore un temps, un "sport" très connus la-bas, le Bug-Fight. Derrière ce nom charmant, un concept simple: des insectes et autres potentielles victimes du Baygon qui s’étripent jusqu’à ce que mort s’en suive. C’est cruel (un peu), repoussant (beaucoup) mais surtout salement hypnotisant.
La petite fille n'était pas du tout comme ça, avant de venir au japon, son tort est d'être blonde, elle à appris le sens du terme "Gaijin", étranger, indésirable, née d'une mère japonaise et d'une père européen.
Les autres enfants la repousse, à cet age on est cruel, les instituteurs aussi restent à l'écart, comme si sa blondeur était une maladie, elle avait eue un ami, Yoichi, un jeune garçon un peu fou mais très protecteur, un jour alors qu'ils se rendaient à l'école une fusillade éclata, Yoichi se trouva au mauvais moment, au mauvais endroit *pang, pang* et le corps du garçonnet retomba mollement sur le sol, fixant de ses yeux étonnés la petite Riona.
Cette image plus jamais elle ne réussie à se l'ôter, les autres enfants dirent que c'était à cause de sa différence que Yoichi était mort, comme une malédiction. Depuis-lors personne n'osa s'approcher d'elle. Une maudite, une paria... une Gaijin.
tout les soirs elle pleurais la mort de Yoichi, sa mère tentais de la réconforter mais rien y faisait. Le seul moment ou elle se sentait un peu mieux fût chez sa baba-san, sa grand-mère, considérer elle aussi comme une personne différente, une sorcière, elle se moquais bien des autres et de leurs âneries. Baba-san racontais des histoires de dragons, de chevaliers, de princesses en détresse, Riona buvais littéralement ses mots, la mère et la grand-mère firent tout ce qui était humainement possible pour la convaincre que sa différence était une force...
Berlin
15 ans plus tard...
Riona était devenue une très belle jeune femme, extrêmement convoitée par les hommes et les femmes, elle s'en fichais, elle allais finir ses études et commencer sa vie d'adulte a part entière, Tokyo l'avais rejeter des années auparavant, sa famille l'envoya en europe pour ses études, elle s'y sentait mieux, plus à l'aise, elle avait même eue un petit ami.
Un soir en revenant du cinéma une bagarre éclata entre deux ivrognes dans un bar adjacent, le jeune couple riais de cet affrontement grotesque, ballet de mouvements incontrôlés, éructations animal. Ils partirent dans le sens opposer pour laisser les deux poivrots se charcuter en paix quand soudain un cri retenti, l'un des hommes sortie une arme de poing artisanal, *PANG*, le temps sembla soudain se figer pour Riona, une douleur aigue lui tarauda l'arrière du crâne, elle y mis la main machinalement pour regarda cette même main, rouge, visqueuse de sang. à coter d'elle son ami ouvris la bouche pour, semble t-il pousser un cri, mais elle n'entendait plus rien, ne contrôlais plus rien, son corps s'effondra d'une masse, seul son regard à moitié brouiller pu suivre ce qui se trouvais autour d'elle, elle eue le temps d'apercevoir son "ami" fuir à toute jambe sans se soucier d'elle et voir d'autre jambe accourir vers elle.
"Yoichi..." pensât-elle
"j'arrive... cela devait être mon destin..."
Black-out, son subconscient lui fit apparaitre le corps du petit Yoichi et son visage poupon lui faire un signe de tête et murmurer "pas encore, pas maintenant".
Odyseus
5 ans plus tardLe réveil émis une douce sonnerie, une femme blonde s'étira doucement dans le lit, sa main carressa le coter de celui-çi.
"Déjà partis" pensât-elle
Elle avait mal au crâne et se frotta l'arrière de celui-çi pour y sentir une petit bosse, 4 ans c'était écouler depuis que la Crystal cybernétique lui avait offert une seconde vie, une seconde chance.
elle se leva, un peu engourdie, la tête encore à son rêve, celui de sa jeunesse première. Riona se rendis dans la salle de bain "lumière, douche, 28°, information canal 5". A l'écran deux journalistes égrenais les informations du jour : Attentats sur le laboratoire 2 de la corporation, révoltes en tout genre, etc...
"Quand comprendront-ils à la fin..." soupirât-elle.
Une publicité pour la crystal passa, avec elle en premier plan dans un des jardins de la cité. riona avait toujours détester cette publicité mais les conseillers en communication avaient réussis à convaincre son mari de la faire, cela l'enerva au plus haut point, elle jeta un regard noir à l'écran, son regard se troubla un peu et une très légère douleur lui parvins, dans un même temps l'image de l'écran se brouillas et ginis par s'éteindre dans un "pfuit" synonyme qu'il était griller.
Elle resta un moment sous la douche a contempler l'écran noir et repris un peu ses esprits, la crystal ne lui avait pas seulement offert une seconde chance, elle lui avait donner en prime des facultés un peu spéciales grâce ou à cause de son implant.
En sortant de la douche elle aperçus sa femme de chambre qui avait impeccablement disposer son tailleur sur le lit.
"Bonjour Madame" dit la jeune femme.
"Bonjour Marie et merci" répondit Riona.
Riona s'habilla doucement et se regarda dans le miroir, toujours à la recherche d'un signe de fatigue de son corps. La jeune femme de chambre ne pu s'empêcher de sourire à cette scène, Riona se tourna vers elle et lui dit dans un sourire "qui-a-t'il de si drôle marie?" .
"Pardon madame mais tout les matins vous vous regardez dans ce miroir comme si vous vous voyez pour la première fois"
Riona souris encore et se dit que décidemment Marie était très observatrice : "C'est un peu ça c'est vrai, c'est aussi pour me rassurer sur mon physique..." elle soupira, "dans mon travail je me doit d'être sans repproche tu sait..."
La jeune femme de chambre gloussa et lui répondis "Madame... si jamais vous doutiez de votre physique alors je vous le dit il n'y aurais personne de beau ici"
Riona éclata d'un rire salvateur "Vile flatteuse!"
Elle finie de s'habiller en contemplant la ville haute et jeta un regard un peu nostalgique en bas.
La jeune femme de chambre lui tendis un petit attaché case noir, Riona fit un signe de tête "non pas celui-là Marie, le blanc"
Marie pencha la tête et murmura "Bien madame mais vous savez cela ne fera pas beaucoup de différence, le comité ne prendra pas ombrage je pense..."
Riona souris à nouveau heureuse de voir Marie prendre un peu d'assurance et lui répondis : "au contraire Marie, la différence, c'est ce qui fait notre force"
Elle caressa doucement la joue de la femme de chambre et sortie de la pièce non sans lui dire "Souvient-en Marie, la différence, c'est ta force"
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Voila, je m'excuse pour les fautes d'orthographe :p
*cheek*