Yarüen Irougov [[Clelio Ochcies]], ex-chercheur déviant.

Journal de bord
(...)

(...) Pour m'assurer que je ne perds pas complètent l'esprit, tout consigner, tout noter des évènements quotidiens (...)

(...) Le corps ne fait pas de rejets aux implants, pas de destruction des hormones de synthèse, ni des neurotransmetteur artificiels (...)
persistance des migraines après la pose d'implant cérébraux (..) reconduction faussée de la douleur vers les membres inférieurs et sensation de membre fantômes superflus (...)
prélèvement, synthétisation et transformation du dolorogen pour injection locales. (...) transformation de l'information et substitution (...) relation douleur= plaisir (..) dolorogen assimile et se substitue à la dopamine (...) controlant tout le système orthosympathique
(...) prélever sur sujet

le Dolorogen...l'hormorne que sécrète le cerveau des humanoïdes en réponse à un violent stress physique à partir d'une échèlle de 9,8/10, soit quelques seconde avant la mort. La production de cette substance stupéfiante implique que le sujet soit conscient : plus longtemps il résistera, plus la quantité d'hormone sécrétée grandira. Voilà le genre de recherche sur lesquelles je travaillais à la Xenon. Voilà ce sur quoi on me poussait. Je ne demandais pas grand chose, seulement qu'on me fiche la paix. Pas de contrôle sur mes horaires supplémentaires. Ni sur mes méthodes. Quand on cherche.. on ne compte plus, on ne dort plus et on ne lésine pas sur les moyens ou l'éthique, notre employeur le premier. Vous croyez que vos implants tiennent par magie? Vous pensez qu'il n'y a pas de raté parce qu'il n'y a pas d'article la dessus dans les journaux? (...) Foutaises... Pour une opération réussie, savez vous combien de clones sont morts lors des recherches? Pour une éthique des clones...? Descendez dans les rues... Mais j'oubliais... Savez vous que vos cellules souches sont consignées dans nos banques? Savez vous que (...)
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Le Dolorogen c'est révélé être un formidable stupéfiant, une fois traité. Injecté à des sujets non soumis à une violence physique... [raturé] quant à ceux qui se frappaient après l'injection ...[raturé].
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Je suis accro moi aussi.
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Je jure que je retrouverai ce Fils de **** responsable de mon licenciement.
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Ma trouvaille est breveté, qui plus est pas à mon nom.
(...)Voleur, traitre, je te retrouverai et t'en ferai produire du dolorogen. Je n'ai plus accès à ce types d'info ni aux fichiers d'identification, depuis que je survis dans les bas-fonds de la cité. Heureusement, il me reste quelques connaissances à la Xenon. Elles ont des gestes intéressés et peut être commandés : grâce à elles j'ai de quoi assurer ma survie et poursuivre mes recherches et mon business dans la plus parfaite illégalité et la plus parfaite insécurité.
(...)je sais que vous me me surveillez, je sais que vous ne laissez aucune trace. Je sais que mes recherches ne servent pas qu'à me procurer la dose parfaite. (...) je sais que le rayon laser suit mon crâne où que je sois (...)
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Dans une marre de sang elle était. J'avais du mal à tenir droit. Bénis soient mes nouvelles cornées, dès fois j'ai l'impression qu'elles réfléchissent à ma place. Je me suis laissé tombé à genoux auprès d'elle, transi par la perspective d'avoir ma dose, j'ai du mettre dix minutes pour trouver et sortir de ma poche mon pantocrateur : quand j'ai finalement obtenue l'image fantôme de son système nerveux orthosympathique, la fille à ouvert les yeux : j'ai cru que c'était le réflexe d'un cadavre auto-conscient, mais non. Elle me regardait vraiment : c'était pas mon sujet, c'était une vraie femme. Je l'ai ramené au labo dans une perspective qui m'était encore inconnue. Quinze minutes est le temps qu'il me faut pour synthétiser le D. à partir du phantom constitué. C'est à elle que je l'ai injecté. J'ai ensuite fait tout mon possible pour la réanimer. Faut croire que ça a marché : j'ai du m'effondrer, trop en manque, dernière chose que j'ai vu avant de comater était sa boutonnière en or, avec « Sinkha » gravé sur 0,30x0.50 millimètres . A mon réveil elle n'était plus là.
(...)
« Elle » est revenue : elle doit se cacher. Elle veut dévoiler l'indicible. Une journaliste trop journaliste en somme. (...)Je veux qu'elle reste avec moi : je veux qu'elle fouine là où je ne peux plus aller. J'hésite à lui dévoiler tout ce que je sais.
(...) Sales crevards! Vous la tuerez... encore...!

Tres intérésent
Lu et approuvé.